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  • LA PETITE HISTOIRE D’UN GRAND AXE DE VANVES : LA RUE RAYMOND MARCHERON

    Les travaux de rénovation de la rue Raymond Marcheron qui ont débutée cette semaine, pour une durée de neuf mois, devrait offrir aux habitants et aux usagers une rue plus agréable, plus accessible et plus sécurisée. «Priorité du mandat, cet ambitieux projet a pour objectif de changer durablement la vie des usagers, des commerçants et des riverains » souligne la municipalité qui a engagé ses travaux de requalification avec GPSO d’un des principaux axes de circulation de Vanves

    Cette rue était dénommée depuis le Second Empire La rue de Paris, une voie de communication représentant un intérêt stratégique entre la capitale et la banlieue. Elle porte le nom de Raymond Marcheron depuis la libération, livreur à la Santé France Route, qui a été fusillé par les nazis avec Louis Dardenne le 27 Juin 1944 à Dun Les Places (Niévre).

    Souvent détériorée par le passage des lourds véhicules transportant des matériaux aux fortifications, le conseil municipal avait demandé son classement en route départementale à la fin du XIX siècle ou au début du XXéme. Elle était devenue la RD 130  déclassifiée au début des années 2020 comme beaucoup d’autres voies départementales dans la commune qui on été requalifiée par lasuite (J.Jezequel, J.Bleuzen, M.Martinie, Pasteur…). Elle a été empruntée entre les deux guerres par les tramways reliant Clamart à Paris.

    Une gendarmerie s’est installé en 1885 lorsque Vanves fut érigé en chef-lieu de canton  en 1893, puis elle a été remplacé par le commissariat de police inauguré en Septembre 2007. En face se trouve depuis 1922, les pères jésuites de l’Action Populaire qui avaient achetés une maison bourgeoise à laquelle se sont ajoutés d’autres bâtiments avec une  bibliothéque qui abrite les archives de la province des jésuites de France, une chapelle en 1932 puis au début des années 2011/2012 un EHPAD  pour les prêtres retraités. Pour la petite histoire, ses pères jésuites avaient créé un Centre de Recherche et d’Action Sociale (CERAS)  parce que très engagé dans une réflexion sur les enjeux de société, qui éditait une revue. Et l’un de ses membres, Frank Chaigneau,  avait fait parler beaucoup de lui dans les années 1980./90 lorsqu’il avait créé en 1985 la Table de Cana, entreprise de réinsertion destinées aux jeunes

    Cette rue comprend un petit joyau avec la villa Dupont qui  a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte,  en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. Une association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) qui est très attaché à « ce lieu magique en plein ville » veille à la préservation à cet ensemble  architectural méconnu, mais aimé des Vanvéens. Depuis près d'un siècle les enfants jouent dans son allée en fer à cheval en rentrant de l'école, les vanvéens peuvent admirer cet ensemble de maisons en meulière disposées dans ce havre où de grands arbres se répondent et créent un ilot de fraicheur. Nous sommes attachés à ce lieu qui devient magique en pleine ville». Un peu plus loin, un porche qui remonterait à Henri IV de Gabrielle d’Estrée a été préservé lors de la construction par Cogedim d’un nouvel immeuble à l’angle René Coche/Raymond Marcheron en 2011 face au square Jean Monet aménagé en Septembre 1999.

    De nouveaux immeubles ont été construit à l’angle République/Marcheron (MDH) à l’emplacement de deux pavillons, comme c’est le cas avec Bouygues Immobilier qui construit un immeuble à l’emplacement de 3 pavillons à l’angle de la voie privée Juliette de Wills et R.Marcheron… Toutes ces nouvelles constructions comme résidence étudiante (Studéa) à l’angle avec la rue Diderot face au commissariat, le passage d’une ligne de bus (59), l’installation d’un Carrefour Market à l’emplacement d’un garage, ont  incité la ville, après le déclassement de cette voie départementale, à engager ces travaux de requalification

    A SUIVRE

  • UNE ETE 2023 A VANVES PAS TRES CANICULAIRE

    Quel contraste avec l’été 2022 pour les vanvéens restés dans leur commune : A l’exception de ses derniers jours où des températures élevées ont été relevées (26°C à six heures du matin, samedi dernier, notamment) à Paris et notamment sur le Plateau qui selon une étude de l’Institut Paris Région est le quartier le plus chaud de Vanves, et  en journée  où la température est montée jusqu’à 30°/31°, ils n’ont pas été victime de la canicule contrairement à tous ceux qui séjourné dans le sud de la France. D’ailleurs ils ne s’en sont pas plaint, bien content d’être au frais, même si certains se plaignaient de ce temps maussade et même pluvieux. L’agglomération parisienne a connu un record de précipitations au mois de juillet, cumulant 107 millimètres de pluie en un mois. Un tel niveau de précipitations n’avait pas été atteint depuis 2001, se situant bien au-dessus des normales de saison, qui sont de 59,4 mm.

    Pour autant, ces averses abondantes n’ont pas été synonymes de températures basses. Depuis trois mois, aucun jour de fraîcheur (où la température descend en dessous de 20 degrés) n’a été enregistré, à quelques exceptions prés. « Si la canicule n’a pas frappé le grand Paris de plein fouet en juillet et en Août, cet été est marqué aussi par une fraîcheur diminuée et rare » soulignait Météo France tout en rappelant que le climat est océanique en France.

    Il n’empêche que Vanves a subit de fortes rafales début Août, qui ont traversées toute l’Ile de France, relent de la tempête qui touchait la bretagne et la Normandie avec pour conséquence, l’abattage d’un arbre présentant un fort danger proche de l’école Marceau et à l’entrée de l’école primaire Gambetta (Sur la photo). «Cet arbre sera remplacé lors de la prochaine campagne de plantation dans le cadre de la gestion du patrimoine arboré de la commune » précisait la mairie. Notre commune a même connu, son orage du 15 Août, la veille au soir, celui dont nos grands parents nous parlaient marquant la césure entre l’été finissant et les prémices de l’automne, et disparu depuis quelques années, à cause de  « la bombe atomique » et maintenant le « déréglement climatique » expliquait on au café du commerce. D’ailleurs c’est le premier été, depuis longtemps,  que les vanvéens ont pu profiter de la piscine Roger Aveneau, alors que durant les étés chauds précédénts, ce n’était pas possible à cause de multiples travaux d’entretiens et de maintenance

    Mais comme le demandent de nombreux vanvéens à ceux qui sont restés, que s’est il passé depuis la mi-juillet à Vanves ? Pas grand-chose sur le plan des événements ou des animations

    Un feu d’artifice dans le parc F.Pic avec un bal qui a rassemblée de très nombreux vanvéens. Ainsi que place de la Républiqe où les terrasses de  café étaient archi-pleine. Un moment convivial aux dires de tous les participants. Sans incidents malgré quelques craintes. «Magnifique soirée de fête nationale hier à Vanves Quel plaisir de se retrouver rassemblés ensemble pour partager ces festivités ! » avait tweeté P.Vertanessian, maire adjoint de Vanves

    Les adeptes des réseaux sociaux ou les lecteurs assidus de la presse apprenaient  tout d’abord que la ligne 59, inauguré voilà  3/4 ans avait trouvé ses voyageurs comme de nombreux autres nouvelles lignes et qu’elles rendaient « un vrai servic à ceux qui l’utilisent » selon Laurent Probst, directeur général d’Ile de France Mobilités, la haute autorité des transports franciliens. Celle-ci a attribué à RATP DEV, une filiale de la RATP, l’exploitation de la future ligne 15 Sud du Grand Paris Express qui desservira Vanves à la gare Fort D’Issy/Vanves/Clamart, entre Pont de Sévres et Noisy-Champs

    Le chantier de la résidence Hosta, ce foyer pour jeunes travailleurs construit par Woodeum dans la cadre du concours « Inventons la MGP », au dessus du boulevard Périphérique, porte Brancion, a franchit une étape importante à la mi-Juillet  avec la pose d’un voile de bois qui marque l’avancement du montage en bois de cette réalisation hors norme construite en bois massif CLT

    Enfin, que Grand Paris Seine Ouest (GPSO)part en quête des écureuils roux, ce qui est une première L'établissement public territorial va lancer, en septembre 2023, une campagne de recensement de ces rongeurs, espèce indicatrice de biodiversité.

    A suivre demain : les événements politiques

  • AVEC L’ARRIVEE DU 59 A VANVES LE 20 AVRIL, C’EST TOUT LE RESEAU DE BUS PARISIEN QUI CHANGE

    La nouvelle ligne 59 qui dessert Vanves  - Elle a été inauguré par une conférence de presse de la RATP et Ile de France Mobilités mardi dernier mais le sera  aussi  samedi matin par les élus de Vanves qu’a invité le Maire par mail - fait partie des 5 nouvelles lignes créées à l’occasion de la restructuration du réseau de bus parisiens qui entre en vigueur Samedi matin, avec une cinquantaine de modifications et prolongement de lignes, avec la création de 287 nouveaux arrêts de bus et 4000 points d’arrêts impactés, de nouveaux couloirs de bus pour améliorer la vitesse commercial et rendre attractif les bus. Il n’avait pas évoluée depuis 70 an. Il était devenu nécessaire de rééquilibrer le réseau à Paris et en petite couronne, desservir des quartiers qui ont évolués démographiquement et développés sur le plan urbain aux franges de la capitale, en multipliant les liaisons avec la banlieue, alors que les bus parisiens s’arrêtaient aux portes de la capitale, et notamment les gares du Grand Paris Express comme ce sera le cas avec la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart avec le ligne 59. Il a fallu 3 ans d’une large concertation avec les associations d’usagers, le grand public et les collectivités locales avec 21 réunions publiques, 57 Cahiers d’Acteurs, 2000 avis de voyageurs»

    Rappelons que ce réseau de bus parisien a été conçu durant l’après-guerre, de 1945 à 1951, pour remplacer l’ancien réseau de tramway, dont la circulation s’était arrêtée en 1938. Il a été pensé comme complémentaire du plan métro de 1948, afin de desservir les quartiers non couverts par le réseau souterrain, mais aussi en «superposition» du métro sur les axes majeurs, afin de permettre aux voyageurs qui ne prenaient pas le métro de rallier les pôles principaux. La numérotation des lignes parisiennes reflète d’ailleurs cette conception commune. Ainsi, les numéros 1 à 19 étaient réservés aux lignes de métro, et les lignes 20 à 99 aux lignes de bus parisiennes. Pour les lignes qui desservent la banlieue, la numérotation passe à trois chiffres. Les numéros des lignes de bus parisiennes dépendent de l’itinéraire du bus. Le chiffre des dizaines indique l’origine des lignes dans Paris, et le chiffre des unités indique la destination aux portes de Paris. Par exemple, la ligne 38 relie la Gare du Nord (3) à la Porte d’Orléans (8). Ces dernières années, l’offre de bus a augmenté dans Paris, avec une hausse du nombre de bus circulant en heures de pointe et en heures creuses, une extension des horaires, la création de services de soirée et de week-end, pour accompagner l’évolution des modes de vie. Cependant, depuis les années 1950, la structure du réseau n’avait que très peu évolué : le nombre de lignes était resté presque constant, et seuls quelques prolongements ou légères modifications d’itinéraire ont eu lieu. Pourtant, en parallèle, la démographie parisienne avait changé : c’est ce qui a expliqué le besoin de réorganisation du réseau.qui entre en vigueur ce week-end de Pâques